Croatie; entre soleil, neige et bora

Publié le par Europe-EnVie

Douanes Croates !!

 

En quittant le Monténégro, nous parvenons à la frontière avec un peu d’appréhension, même si nous n’avons rien à cacher !!

En effet, dans les témoignages que nous lisons depuis quelques mois, les douaniers croates ont la réputation de ne pas être des plus sympathiques, bien au contraire.

Et si la fouille complète d’une voiture n’a rien de bien grave, celle du camion pourrait être embarrassante, surtout s’ils décident de décoller toute notre isolation, d’enlever le revêtement du plafond….

Avant de décoller de notre dernière villégiature monténégrine, nous préparons donc notre passage à la frontière. Car ça se prépare!! En effet, le camion attire toujours l’attention des douaniers au milieu des voitures, surtout en cette saison et aux vues de la crasse (sel, poussière, etc) qui le recouvre !!

Si le camion est assez voyant, nous tentons donc de rendre le reste le plus neutre possible.

Avant d’arriver à la douane,  nous enlevons donc les épis de nos cheveux, rangeons au mieux  et donnons un grand coup de ménage !!

 

Mais ces préparatifs n’auront servis à rien puisque le camion est tout de même fouillé au poste monténégrin.

En ce jour de pluie, le douanier monte donc avec ses gros souliers à l’arrière du camion (merci pour lé ménage) et commence la première fouille minutieuse de notre périple.

Il s’attaque en premier au lit, soulève le matelas, la couette, les oreillers, ressort, revient avec une lampe plus puissante et recommence matelas, couette….Puis c’est au tour des placards, ouverts un à un avant le précieux « You can go » !! Thank you !!

Après quelques centaines de mètres, c’est le poste croate qui nous attend.

Rebelote !! Mais cette fois-ci, ce n’est pas le lit qui intéresse le jeune douanier mais les médicaments !!Il nous demande de présenter les médicaments que nous transportons. Or, pour six mois de voyage, nous avons une pharmacie complète préparée par notre médecin en prévision des grippes et autre maladies hivernales !! Quand nous lui présentons la boîte et les ordonnances qui l’accompagnent, le douanier semble décourager et demande l’aide d’un collègue. Pendant quelques minutes, il sort les boîtes une à une et nous lui détaillons en anglais « c’est pour les maux de ventre », « c’est contre les vomissements »….

Découragé, il nous rend notre pharmacie et s’attaque à notre coffre qui contient quelques bouteilles de vin. Puis arrive le sésame  « You can go » : nous voici en Croatie !!

 

Croatie côté mer !!

 

Suite aux pluies diluviennes subies la veille à quelques kilomètres de la frontière, le temps est toujours ronchon. Nous parcourons les premiers kilomètres de la côte dalmate jusqu’à Dubrovnik, en passant par Cavtat.

Le lendemain, c’est avec un bonnet sur la tête que nous découvrons la vieille ville de Dubrovnik. Et oui, nous sommes loin du cliché classique de cette ville méridionale! Il pleut, il vente et la ville est, en cette saison, quasi-déserte, hormis un groupe de japonais !!

Malgré cela, Dubrovnik ne manque pas de charme, bien au contraire !!

La ville est à nous et nous parcourons longuement les petites ruelles qui la quadrillent avant de déboucher sur la grande rue de Placa en passant par les quais qui mènent au petit port. De nombreux monuments marquent notre promenade, la plupart étant fermés en cette saison. Et ce ne sont pas les seuls. En effet, depuis que nous avions entamé nos lectures sur la Croatie, nous rêvions d’un petit restaurant servant des calmars grillés ou autre assiette de jambon de pays. Malheureusement, en cette période, et aux vues de la météo, la quasi-totalité des restaurants affichaient porte close. Après avoir quadrillé la ville à la recherche du petit restaurant tant recherché, nous abandonnons et nous rabattons sur l’un des seuls établissements ouvert : une pizzeria….Certes, les pizzas furent énormes et assez bonnes pour un prix raisonnable, mais ce n’est pas vraiment ce  que nous étions venus chercher en Croatie….

Malgré cela, la journée reste sympathique et nous parcourons la ville jusqu’aux dernières lueurs du soleil avant de rejoindre le camion sans apercevoir les stigmates de la guerre des années 1990 qui éprouva pourtant fortement la ville tant la reconstruction fut bien menée !!

 

Le calme, nous le trouverons également sur la presqu’île de Peljesac. Après un petit tour dans la ville de Ston, qui marque par sa longue muraille, l’entrée de la presqu’île, nous empruntons la route principale qui nous emmena jusqu’à Orebic. Malgré l’étroitesse de la presqu’île, les paysages changent du tout au tout d’un virage à l’autre, allant des marais salants à d’arides montagnes en passant par les nombreuses baies qui s’ouvrent sur la mer.

Nous cherchions un camping. En effet, principalement pour des raisons pratiques (machine à laver, remplissage de l’eau et de la batterie), mais également pour notre confort, nous voulions trouver un camping pour la nuit.

Mais en février (et malgré ce que les brochures croates vous vantent), c’est un peu la croix et la bannière. Après de nombreux arrêts face à des réceptions closes, l’avis pessimiste de la boulangère du village sur la question, nous croisons finalement une allemande installée en Croatie qui nous indique un camping ouvert à Viganj et appelle son ami qui en a la charge.

Après quelques amabilités et informations échangées autour d’un verre de Prosek, apéritif local, offert et fabriqué par Antoni, « l’homme à tout faire du camping », nous nous installons tranquillement pour cette nuit face à l’île de Korcula.

Entre deux machines à laver, un grand « nettoyage de printemps », une nuit paisible et une partie de scrabble (fabriqué avec un carton de pizza en Lituanie, rappelez-vous !!), nous profitons du soleil pour une petite balade sur la presqu’île entre campings désertés et églises bondées en ce dimanche !! Et oui, avec notre entrée en Croatie, nous revenons en terre catholique.

 

Une fois le camping quitté, nous reprenons la route vers le nord. Il faut dire que les kilomètres de côte se comptent par centaine en Croatie, par milliers si vous incluez les côtes des 1185 îles et îlots que comptent la Croatie. Ainsi, la Croatie se présente tout en longueur dans sa partie sud, le pays n’étant ici constitué que d’une petite bande de terre de quelques kilomètres seulement entre la mer et la Bosnie.

Nous parcourons le littoral de Ston à Neum, enclave bosniaque offrant une minuscule ouverture sur la mer au pays. La ville de Neum se présente comme une grande station balnéaire, avec de nombreux complexes hôteliers et restaurants s’étageant de la route à la mer. Elle permet aux Bosniaques de profiter de la mer sans avoir à franchir de frontière et permet également aux Croates et autres touristes de se ravitailler en alcools et cigarettes à des prix défiants toute concurrence !! Mais en cette saison les clients sont bien peu nombreux!!

 

Quelques kilomètres plus loin, de retour en Croatie, se déploie devant nous le delta de la Neretva, où l’humidité du sol et la canalisation des cours d’eau permettent aujourd’hui des kilomètres de cultures. Parmi ces cultures, on compte depuis la route en promontoire de nombreux vergers et champs d’agrumes. Cela nous sera confirmé quelques kilomètres plus loin lorsque nous croisons sur le bord de la route, de nombreux vendeurs proposant oranges, clémentines, mais également miel, herbes aromatiques ou encore conserves de toutes sortes. 

Cette « intermède verte » change radicalement des paysages que l’on rencontre sur la route côtière. La roche des montagnes calcaires plongent alors abruptement dans la mer, offrant un paysage aride ouvert de quelques baies ou viennent se blottir de charmants villages, qui ont pour la plupart, conservée une architecture traditionnelle sans être mangé par de grandes stations touristiques.

En effet, si la Croatie a connu les balbutiements du tourisme dans les années 1950, le profond développement de son industrie touristique a réellement commencé à partir de son indépendance et de la fin du conflit qui l’opposa à la Serbie entre 1990 et 1992.

Durant ce conflit, de nombreuses villes et régions furent détruites par les bombardements serbes. Le conflit s’étendit sur 1000km de front, laissant, une fois la guerre achevée, des territoires entièrement minés. Si la Croatie tente au quotidien d’effacer ces stigmates, certains espaces sont, encore aujourd’hui jugés dangereux du fait de la présence importante de mines.

Le tourisme fut une des ressources qui permis de sortir rapidement le pays de la période d’après-guerre et la reconstruction n’en fut que plus rapide, notamment sur la côte, Dubrovnik en étant l’exemple parfait !!

 

Ce tourisme tardif a permis de limiter les « erreurs d’aménagements », que certains pays touristiques comme l’Espagne ou la France on put connaître dans les années 1960. Ainsi, en Croatie, si les grands complexes touristiques existent, leur architecture se fond plus volontier dans le paysage et se répartissent de manière plus homogènes. La plupart des villages côtières ont été préservés ce qui donne un charme certain à la côte croate, notamment en Dalmatie. Et les touristes ne s’y trompent pas puisqu’ils sont plus nombreux d’années et années.

Les pays voisins tels que le Monténégro ou l’Albanie tentent de s’inspirer (avec un succès certain pour le Monténégro) de cette  politique touristique qui a permis à la Croatie de sortir rapidement de l’ère communiste et de présenter au monde entier une image plaisante, faisant oublier les plaies du passé.

 

Les jours suivants seront pour nous un peu plus triste car c’est sous la pluie puis le vent que nous poursuivons notre découverte de la côte croate.

Si l’arrêt à Split se limita à un tour en camion et un arrêt dans son centre commercial flambant neuf (où notre tenue de voyageur nous fit passer pour de véritables « ploucs » face aux « fashion victim » en présence), nous profitons d’une belle éclaircie pour nous aventurer dans le village de Trogir.

Sur cette petite presqu’île, nous découvrons, aux détours de petites ruelles et d’hôtels particuliers de style vénitien, une magnifique cathédrale romane.

Rien que son portail, sculpté avec une extrême précision, nous force à l’arrêt plusieurs minutes. L’intérieur, complètement en travaux à l’heure actuelle, apparaît plus sombre.

Puis c’est le marché de la ville qui attire notre attention. Ici, le choux, les oignons, les carottes de saison s’étalent sous les yeux des vendeuses, de vieilles dames qui abordent de vieilles bottes au pied et le fameux fichus sur la tête !!

 

L’éclaircie de la journée nous permettra également de profiter de la beauté du littoral, dont nous tenterons par quelques arrêts photos de capter le bleu des eaux puis du parc national de la Krka. Ce parc se situe à la limite des montagnes dinariques, à l’endroit ou la rivière Krka se déversent en une série de cascades successives avant de rejoindre son estuaire.

La balade dans la fraicheur des bois est assez agréable, d’autant que de nombreux pontons de bois permettent d’enjamber les différents cascades et points d’eau. Quand au conseil de notre guide qui indique qu’il est préférable de venir au petit matin pour éviter la foule, sachez qu’en cette saison, il n’y a pas de risques (nous avons croisé en tout et pour tout 5 personnes !!).

 

Les jours suivants, entre Zadar, Nin et Karlobag nous allons faire connaissance avec Bora !!

Ne pensez pas qu’il s’agit d’un sympathique croate. Non !!La Bora est un vent sec et glacial, venant du nord-est, qui balaie la Croatie et ses côtes. Du vent, nous en avons rencontré depuis le début du voyage mais de cette force rarement !!La route côtière en était même fermée pour les camions et caravanes !! Ne faisant pas partis de ces catégories, nous avons poursuivis notre chemin. Le camion faisait alors des écarts de plusieurs mètres sur la route, et nous guettions à chaque instant le toit de peur que le lanterneau ne s’arrache !! Nous avons tenté quelques arrêts photos pour immortaliser le vent soulevant la mer mais il nous était difficile de tenir debout et le camion à l’arrêt nous donnait l’impression de se renverser !!

 

C’est donc à Karlobag, pour nous protéger du vent et avancer jusqu’à Zagreb, que nous quittons le littoral croate et entrons dans les terres.

 

Croatie, côté fraicheur !!

 

Nous parcourons quelques kilomètres en montée et sentons de suite le fond de l’air se refroidir, ce qui nous est confirmé au col de Stara Vatra à 927m d’altitude, lorsque nous croisons un…. chasse neige déversant du sel sur la route !!

La nuit qui suivit dans la ville de Gospic, au cœur de la moyenne montagne croate nous fera comprendre  que non, l’hiver n’est pas fini !! Ce qui nous sera confirmé le lendemain.

Après avoir passé le parc naturel des lacs de Plitvice sans le visiter (contrairement à notre programme) du fait du froid et du vent, nous poursuivons jusqu’à la ville industrielle de Karlovac, où nous découvrons un autre visage de la Croatie. Contrairement à l’image que l’on s’en fait, la Croatie n’est pas  qu’un grand pays touristique. Karlovac nous rappelle également, au travers des nombreuses barres d’immeubles qui constituent la ville, que la Croatie a bien été communiste…

 

Nous poursuivons ensuite en direction de Samobor au cœur des montagnes de Zumberak et de coteaux recouverts de vignes. C’est dans cette ville, alors que nous passons la nuit en bordure de rivière, au pied de l’ancienne forteresse que nous regretterons les belles heures en bordure de mer !! En effet, durant la nuit, nous atteignons les -10°C, températures que nous n’avions plus connues depuis la Hongrie !! Ce froid nous obligera à ajouter quelques couvertures pour la nuit. Le matin venu, le thermomètre intérieur affiche -1°C et la  pompe à eau a gelé !!

Heureusement une bouillotte nous suffira pour la dégeler mais nous nous inquiétons un peu pour les prochains jours. En effet, le gaz que nous avons est albanais et donc pas prévu pour résister à de fraiches températures et nous n’avons pas vraiment le courage de vidanger toute la cuve d’eau pour retrouver l’usage du seau !!

Nous nous promenons dans la ville quelques heures, au milieu des préparatifs du carnaval qui aura lieu les prochains jours mais que nous n’attendrons pas de peur de rester paralyser par le froid ou la neige!!

 

Il nous suffit de parcourir une trentaine de kilomètres pour parvenir à Zagreb ou nous finirons la journée, occupés à trouver  quelques provisions de spécialités locales, la frontière slovène approchant.

Le lendemain, ce n’est pas une visite mais plutôt une flânerie qui nous fera parcourir les rues de la capitale, bien animées en ce samedi.

En effet, entre la découverte de la cathédrale et des maisons de bois, nous traversons Dolac, place recouverte par un immense marché. S’alignent sur plusieurs mètres les étals de fruits et de légumes, de fromages et de miel, de dattes et de dentelles. Sous les halles, ce sont le poisson et la viande qui prennent le relais.

Nous voulions visiter le musée d’art naïf de Zagreb, art croate dont les tableaux aux traits naïfs présentent de belles couleurs vives mais le musée fermait en ce jour à 13h, trop tard pour nous !!

Nous passons donc un long moment au cœur du ventre de Zagreb avant de nous diriger sur la place du Ban Josip Jelacic.

C’est ici, entre le marché aux livres et la bonbonnière Kras que nous rencontrons une grosse manifestation.

 

Autour d’un podium, se rassemblent plusieurs centaines de personnes secouant vivement des drapeaux. Sur ces drapeaux figurent les étoiles jaunes sur fond bleu de l’Union Européenne, barré d’un gros panneau interdit !! En effet, nous sommes au cœur d’une manifestation anti-UE, mené vraisemblablement par un groupe de nationaliste !! Quelques anciens combattants semblent présents et une banderole montrant un militaire à l’action est affichée, sous titrée d’un texte que nous ne pouvons déchiffrer.

Alors que depuis le début de notre périple, nous tentons de comprendre l’Europe et de sonder les ressentis envers l’Union Européenne, voici qu’ils s’affichent vivement face à nous !!

La Croatie ne fait effectivement toujours pas partie de l’U.E, malgré le fait, qu’économiquement parlant, le pays soit bien plus avancé que la Bulgarie ou la Roumanie. Des contentieux frontaliers avec son voisin slovène, tout comme des problèmes liés aux conflits récents (traitement des réfugiés, coopération discutée de la Croatie pour retrouver les criminels de guerre, institutions peu démocratiques, droits de l’homme…) ont freiné dans un premier temps son adhésion à l’U.E.

Il y a quelques jours, le parlement européen a souligné les grands efforts de la Croatie pour son entrée dans l’U.E même si des efforts restent à faire, notamment au niveau de la corruption, très importante dans le pays.

Mais aujourd’hui, les plus réticents à cette entrée dans l’Union sont les croates eux-mêmes puisque la majorité d’entre eux estiment que cette adhésion n’aurait rien de bénéfique pour leur pays (seulement 49% d’entre eux y sont favorables selon un récent sondage).

 

Le lendemain, nous lirons dans les journaux que la manifestation avait été organisé par « Le Mouvement des vétérans croates 1990-1996 » qui critique le pouvoir en place en l’accusant notamment de donner le pouvoir à ceux qui furent combattus, sous entendu les Serbes. Ils s’opposent vraisemblablement à toute intervention non croate et donc à la politique européenne selon le slogan « vous n’allez pas détruire notre état croate ».

La manifestation, bon enfant lors de notre passage sur la place vers 13h30, rassembla plus de 10 000 personnes dans l’après-midi et finira en émeutes quelques heures plus tard faisant plus de 25 blessés, les manifestants attaquants au passage les journalistes et les passants selon l’article du « Courrier des Balkans ». Cette manifestation fait suite à une précédente manifestation quelques jours auparavant demandant la démission du gouvernement.

 

Heureusement pour nous, notre camion et son beau drapeau de l’Europe ainsi que ses occupants, le ventre plein de délices zagrebois s’étaient déjà dirigés vers d’autres horizons !!

Au passage, nous faisons un dernier arrêt dans un centre commercial. Ici se déroule une manifestation d’un tout autre genre : un défilé de monde canin !! Même ville, style différent !!

 

En partance pour la Slovénie, nous découvrons au passage un autre visage de la Croatie, celui des longues campagnes vallonnées annonciateurs des paysages slovènes.

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D
<br /> Je peux vous certifier que ce récit est l'exacte vérité croate : ils n'en ont rien à cirer de lUnion surprenne... Malade de son élargissement !<br /> <br /> <br />
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G
<br /> Un petit commentaire du soir avec 8 jours de décalage ! Très beau pays que la Croatie qui pourrait être une destination de vacances futures mais hors saison d'été à mon avis ! J'ai hâte de voir les<br /> photos de la Slovénie que j'imagine comme un pays très "nature" avec des montagnes et de grandes forêts, sinon l'architecture : ????...<br /> Quand vous passerez devant les Dolomites après Venise, jetez un oeil sur elles et vous m'en parlerez !<br /> J'espère que vous avez autant de soleil que chez nous en ce moment, c'est un vrai régal. Ce serait bien pour vous, car le froid, vous avez eu votre dose, n'est-ce pas ?!!<br /> A très bientôt et bonne soirée!<br /> <br /> <br />
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