Slovenie, certainement un beau pays...

Publié le par Europe-EnVie

Ah la Slovénie !!

Si le nom de ce pays ne nous évoquait pas grand-chose de prime abord, hormis le fameux ours slovène, nos lectures nous avaient laissé songer à un véritable enchantement.

Ni l’ours, ni l’enchantement ne furent au rendez-vous !!

Si la beauté et le charme de la Slovénie ne sont certainement pas à remettre en cause, il faut dire que la météo que nous avons rencontrée ne nous a pas vraiment aidé à découvrir le pays sous les meilleurs hospices.

Nous avions retrouvé le froid en Croatie, et celui-ci s’est confirmé en Slovénie.

Cela ne nous aurait posé aucun problème il y a quelques semaines de cela car nous avions affronté bien pire. Mais à ce stade de l’aventure, ni le camion, ni ses occupants n’étaient prêt à revivre une semaine de froid !! Nous avons donc tout fait pour éviter la neige (pneus neige en bout de course obligent) et le grand froid, mais nous ne trouverons pas un jour de soleil!!

 

Arrivés par le Sud-Est du pays, nous passons avec notre sortie de la Croatie, notre dernier contrôle douanier.

Dans la file d’attente précédent le guichet croate, nous avons rapidement remarqué que le douanier nous avait repéré. Au milieu des dizaines d’autrichiens et leurs grosses berlines, venus faire les stocks de consommables croates bon marché, nous ne passions pas inaperçu !!

Une fois les passeports présentés, nous ouvrons donc notre camion mais le douanier semble agacé. En effet, il nous demande à plusieurs reprises d’où nous venons. Nous lui détaillons donc notre périple : Dubrovnik, la côte, Zagreb. Mais la réponse ne lui convient pas et finit par nous montrer avec un air moins sympathique le tampon albanais qui figure sur nos passeports. Nous comprenons mieux cette moue renfrognée, l’amour entre albanais et croate n’étant pas vraiment passionnel! Nous lui expliquons donc que  nous venons de Grèce et que  l’Albanie était donc un passage obligé. Nous nous sommes abstenus de lui présenter les charmes de l’Albanie, les croates n’envisageant définitivement pas ce pays comme une destination possible.

Une fois le but de notre voyage éclairci, la fouille ne sera pas très longue : le lit (qui décidément cristallise toute les attentions), quelques placards et ….les coquillages ramassés il y a quelques mois au Danemark, qui semblaient ne pas lui revenir….

Cette fois-ci c’est bon, au revoir la Croatie et bonjour la Slovénie, où le douanier et sa moustache furent beaucoup plus sympathiques et souriants.

Nous retrouvons l’Union Européenne que nous avions quitté en Grèce et toutes les formalités deviennent donc plus simples !!

 

Les premiers kilomètres nous changent du décor croate. Ici, nous retrouvons de grandes campagnes, des cultures à perte de vue et une certaine sérénité dans le décor. Tout est calme, bien rangé autour de maisons colorés et bien tenus. Un petit air d’Autriche flotte sur le paysage, le pays n’étant qu’à une soixantaine de kilomètres de Ptuj, première étape de notre périple slovène.

 

Nous avions entendu parler d’un carnaval qui s’y tenait chaque année et qui était présenté comme l’un des plus beaux de Slovénie. A l’approche de la ville, nous sommes ravis de constater, grâce aux affiches qui ornent le bord de la route, que le carnaval a lieu en ce dimanche.

En pénétrant dans la ville, nous découvrons sur le bord de la route, nos premiers slovènes déguisés, que nous imaginons en pleine préparation. Certains portent un costume en espèce de peau, qui a l’air typique du carnaval de Ptuj. Enchantés, nous mangeons un petit bout dans le camion avant de partir à l’assaut du centre ville et de son carnaval.

Mais arrivés au cœur de Ptuj : rien !! Le carnaval avait eu lieu entre 11h et 14h, la ville était déjà redevenue ville morte.  C’est donc bredouille et frigorifiés (-3°c) que nous parcourons le centre, certes assez sympathique de part son château et les nombreux immeubles aux accents autrichiens, mais un peu déçus d’avoir raté l’animation !!

 

Nous poursuivons notre route au cœur de la campagne slovène, en passant par Celje, et son château qui surplombe la vallée puis nous arrêtons à Zalec. Cette ville, qui ne présente pas d’attraits particuliers, garde une ambiance sympathique. En tentant de nous garer au bord de la grande artère de la ville, un homme charmant vient à notre rencontre et nous explique dans un mélange de slovène, allemand, anglais, qu’il y a une aire pour camping-car un peu plus loin.

Si nous ne la trouvons pas directement, la nuit étant tombée, nous ferons l’heureuse découverte le lendemain. Nous trouvons là tout le confort pour camping-car et ce, gratuitement. C’est la première fois que nous en profitons depuis le début du périple. Il faut dire que les 15 derniers pays traversés ne sont pas vraiment coutumiers du camping-car, d’où la surprise que pouvait provoquer notre passage, notamment dans certains villages.

Nous passons donc la journée sur cette aire, profitant de l’électricité, du ravitaillement en eau, de la vidange de nos eaux usées….ainsi que d’un café internet voisin pour poster quelques articles et composer la suite de notre voyage.   

 

Le jour suivant, nous prenons la direction de Ljubiana, découvrant au passage des paysages de moyenne montagne. La neige se fait menaçante, le froid est bien présent et nous décidons donc de nous rapprocher de la mer pour retrouver un climat plus clément. Ce n’est donc pas durant ce périple que nous visiterons la capitale slovène, mais ce n’est que partie remise pour les prochaines années. Nous prenons ainsi la direction de la côte adriatique, évitant également  les nombreux parcs nationaux slovènes, la plupart étant située en altitude.

 

Arrivés à une trentaine de kilomètres du littoral, nous rencontrons à nouveau notre amie : la Bora (rappelez vous ce vent froid soufflant à ne plus en tenir debout, rencontré en Croatie). Le temps ne sera donc pas clément non plus sur la côte.

Nous passons la ville de Koper, située à la frontière italienne marquée par la présence massive de grues portuaires et par le va et vient de gros cargos.

Nous descendons alors vers le sud pour arpenter la côte slovène. Officiellement, celle-ci mesure 47km de long. Ils ont dû faire le tour de chaque petit caillou pour arriver à ce compte car malgré notre allure modérée, il nous faut seulement 30 minutes pour la parcourir.

A son extrémité sud, au bord de la frontière croate, se découvrent les salines de Seovlje. Ces salines, aujourd’hui peu exploitées, ont été classé parc national. Les images de ce site, découvertes sur Internet, nous avaient captivé et nous avions projeté une longue balade au cœur des salines. En effet, des centaines de rectangles d’eau, quadrillés par de belles allées vertes surmontés de maisons de pierre à l’abandon invitaient à la promenade. Malheureusement, la Bora rendit celle-ci impossible et c’est donc de loin, sous un ciel bien gris que nous contemplons ce paysage.

 

Si la destination « Slovénie » est plus connu pour ses stations de ski ou les balades dans les grands parcs, la petite côte semble également envahie par les touristes (l’été de toute évidence puisque nous n’avons croisé que des retraités en cette saison) !!

Des stations tels que Portoroz ciblent la clientèle haut de gamme italienne. Car bien sur, les italiens sont les premiers clients de ces vacances « moins chères », en bord de mer et à quelques kilomètres de leur frontière.

Portoroz déploie donc tout au long de sa côte des palaces, des casinos ou autres boutiques de luxe. D’autres stations ciblent une clientèle moins chic avec quelques villages vacances et campings.

 

Piran est le village de caractère de la côte slovène. Installé sur une presqu’île, il semble protégé par l’imposante fortification qui le surmonte. Si la politique de limiter les voitures dans la cité semble être une bonne idée, elle implique également le fait que chaque visiteur doit se décharger d’une importante somme dans les parkings à l’entrée de la ville. La plupart étant limitée en hauteur et relativement onéreuse, nous nous rabattons donc sur la ville voisine d’Izola. En ce jour, et toujours sous l’effet de la Bora, la tranquillité des ruelles tranchait avec l’agitation de la mer, qui était bien décidée à prendre ses aises, même s’il fallait pour cela qu’elle empiète sur la chaussé.

Nous profiterons, pour nos dernières journées en terres slovènes, des charmes d’un café internet en bordure de la ville ainsi que de la gastronomie « slovène ». Ou plutôt devrions-nous dire italienne, car en cette saison, le restaurant qui nous fut conseillé (car ouvert) fut une pizzeria. Certes celles-ci furent délicieuses et immenses pour un prix bien raisonnables, mais ce n’est encore pas ce que nous imaginions de la cuisine slovène !!

 

Alors que nous nous approchons de la frontière italienne et, par la même occasion des spécialistes de la pizza, nous nous promettons que non, en Italie, nous n’en mangerons pas !!   ( ou si peu…)

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N
<br /> Bonjour,c'est pour savoir le nom du plat que vous avez mangé en Grèce et que vous avez aimé.<br /> <br /> <br />
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E
<br /> <br /> Bonjour,<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Il est vrai que nous nous  sommes régalés en Grèce, tout d’abord avec les produits frais<br /> et locaux entre la féta traditionnelle (bien différente de celle trouvé en France), les olives et les agrumes, puisque nous étions en pleine saison de la récolte.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> En terme de préparation culinaire, nous avons souvent acheté des beignets et autres types de feuilletés, que l’on trouve<br /> dans toutes les boulangeries, garnis de tomates, fromage frais ou courgettes ou encore le Spanakopitas : feuilleté aux épinards ou le Kalitsounia au fromage frais et cannelle.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> Bien sur,  nous avons retrouvé la traditionnelle Moussaka mais nous avons vraiment<br /> apprécié les « Keftedes », boulettes de mouton hachées avec de nombreuses épices.<br /> <br /> <br />  <br /> <br /> <br /> A bientôt !!<br /> <br /> <br /> <br />
T
<br /> Coucou Co et Seb, toujours et encore de très belles images que vous nous offrez. Merci pour ce beau voyage. Nous vous sentons plus proches, cela fait plaisir.<br /> Que de richesses intérieures vous animent à présent et encore à venir !!!<br /> Gros bisous à vous deux et à bientôt<br /> <br /> <br />
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